L’armée hoplitique

13 / 10 / 2009 | Webmestre
Le citoyen à Athènes au Ve siècle avant notre ère.

L’étude de l’armée hoplitique permet d’appréhender un des devoirs du citoyen : participer à la défense de sa cité.

Objectifs

L’étude de l’armée hoplitique permet d’appréhender un des devoirs du citoyen : participer à la défense de sa cité. La reproduction du vase corinthien du VIIe siècle retrouvé à Chigi en Ėtrurie est le document pour aborder ce devoir. L’objet-image est décrit et des explications sont proposées. Pour animer cette image statique, un extrait du péplum 300 réalisé par Zack Snyder [1] est sollicité. La phalange bien que lacédémonienne (et hollywoodienne) n’en reste pas moins grecque. C’est l’occasion de réactiver le programme d’histoire de sixième en exploitant la description d’une phalange par Homère dans l’Illiade. Ces différentes démarches permettent ensuite de rechercher les significations, les lectures possibles de cet objet-image. Il renseigne au travers de cette technique de combat sur des principes tels que la solidarité et le sentiment égalitaire. Il participe à la construction d’un modèle : le citoyen-soldat. Cette homologie permet de montrer aux élèves que l’histoire c’est aussi s’intéresser aux représentations, aux constructions mentales des protagonistes : comment la communauté civique se voit, se représente. L’enseignant apporte des éléments critiques en nuançant cette « cité des hoplites » qui avait au siècle suivant la préférence d’Aristote. Ce type de citoyen-soldat ne représente au début de la Guerre du Péloponnèse (431-404) qu’une partie du corps civique et la bataille de Salamine en 480 témoigne déjà de la primauté de la flotte. Un empire est possible. Désormais, le citoyen-soldat est un marin, celui de la classe censitaire la plus pauvre. Un autre modèle se construit progressivement : "la démocratie maritime."

Niveau

Lycée, Seconde.

Intégration dans le programme

I. Un exemple de citoyenneté dans l’Antiquité :
le citoyen à Athènes au Ve siècle avant J.-C.
– Être citoyen à Athènes,
– Une conception restrictive de la citoyenneté.
La séance s’intègre dans une partie sur les droits et les devoirs du citoyen athénien. Un des devoirs est notamment celui de participer à la défense de la cité.

Temps passé

30 minutes

Modalités d’organisation

La séance est présentée à partir d’un fichier de présentation au vidéoprojecteur. La dernière diapositive constitue la trace écrite des élèves. Elle est imposée. Elle a pour objectif de montrer aux élèves ce que peut être une prise de notes. C’est une reformulation mais c’est aussi se rendre compte de ce qui est important. Enfin, une prise de notes est un écrit qui peut prendre l’aspect d’un schéma.

Logiciel et matériel utilisés

Logiciel de présentation Open Office ou Microsoft Office et un vidéoprojecteur. Pour le format .odp , la suite logiciel libre et gratuite peut être téléchargée sur le site OOo à l’adresse suivante : http://fr.openoffice.org/.

Pour le format .pptx, suite à un accord, les enseignants peuvent télécharger la suite logiciel sur le site Microsoft à l’adresse suivante : http://www.microsoft.com/france/education/prim-sec/enseignants/office/ressources.aspx

Toutefois, il n’est pas nécessaire de l’installer pour visionner la séance. La visionneuse Microsoft Office PowerPoint 2007 permet de l’afficher. Elle est téléchargeable à l’adresse suivante : http://www.microsoft.com/downloads/details.aspx?familyid=048dc840-14e1-467d-8dca-19d2a8fd7485&displaylang=fr

Consulter la séance

La séance est sous un format compressé afin de conserver le lien avec l’extrait du film. Cliquez sur les liens ci-dessous puis enegistrez le dossier sur votre disque dur.

séance au format OOo.

séance au format microsoft.

Auteur de l’article

Annabelle PAILLERY, professeur au lycée André Malraux, Montereau-Fault-Yonne.

Post Scriptum :

l’armée hoplitique permet d’appréhender un des devoirs du citoyen : participer à la défense de sa cité.

[1lire la critique de Stephen Hunter datée du 9 mars 2007 dans le Washington Post http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2007/03/08/AR2007030802188.html « Mais une grande question demeure, et c’est pourquoi ? Pourquoi ce film ? »