TraAM : comment se déplacer en France et en Europe ?

27 / 05 / 2017 | Webmestre | L’hospitalier Franck

Ce TraAM a été réalisé à l’école élémentaire Jean Jaurès de Verneuil l’étang avec la participation de Claude Llinares et Franck L’hospitalier, en classe de CM2. Il peut également faire l’objet d’un travail interdisciplinaire dans le cadre d’une liaison école-collège parce qu’il traite du thème 1 de la géographie : Se déplacer au quotidien en France. En sixième le thème de sixième "Un monde habité" qui est filé tout au long de l’année, est l’occasion de travailler plusieurs compétences du programme et d’investir particulièrement le langage de la carte. Les élèves peuvent ainsi réinvestir leur savoir-faire.
Les professeurs du secondaire peuvent également s’approprier la mise en œuvre et les outils numériques pour traiter du thème des mobilités humaines transnationales en classe de quatrième.

Problématique de départ : Quel mode de transport durable utiliser pour se déplacer en France et en Europe ?

Compétences travaillées (cycle 3)

  • S’informer dans le monde du numérique
  • Se repérer dans l’espace
  • Raisonner, justifier une démarche et les choix effectués

Déroulement du TraAM
1ère séance : après avoir fait émerger les transports possibles pour se déplacer d’une métropole à l’autre en France, les élèves débutent leur travail de recherche avec l’aide des tablettes. Ils sont guidés vers les sites de voyagistes. Ils recherchent la durée, le coût, les étapes et le bilan carbone de leur voyage à travers la France pour trouver le meilleur rapport coût-bilan carbone.

Plus-value  : travail en groupe, motivation pour faire une recherche ; attrait de la nouveauté pour certains d’entre eux. Travail entre pairs ; Maniabilité, les élèves sont habitués à l’outil.
Limites : donner à chaque groupe une recherche ciblée sur un mode de transport, avoir une tablette pour deux élèves

2ème séance  : les élèves ont réfléchi à leur choix en utilisant le site Chiffre-Carbone et ont présenté leur résultats à la classe.

Plus-value :

  • Mise en comparaison plus facile parce que les élèves pouvaient visualiser les résultats ;
  • Pas de calcul à faire. Le travail repose uniquement sur une réflexion pour répondre à la problématique.
    Limites : aucune. La tablette n’est pas forcément utile et le recours au papier pour compléter le tableau se comprend très bien.

3ème séance : les élèves ont transposé leur réflexion à leurs trajets du quotidien. Ils ont ainsi modifié le mode de transport choisi, en tenant compte du nombre de personnes transportées (de un à quatre).

Plus-value : Réinvestir directement la démarche d’étude à leurs déplacements personnels. La problématique est de nouveau questionnée et l’autonomie qui leur est laissée favorise leur réflexion.
Limites : aucune. Le site propose de trajets délirants : Verneuil – Mormant en avion ! Certains élèves ont trouvé que cela était impossible mais pas tous. Hum !

Analyse des enseignants

Les élèves sont plus autonomes dans leurs recherches. Moins en dépendance de l’adulte. Sinon elle réside sur les questions techniques, et le matériel à manipuler.
Pas de réticence. Mise en activité facile et elle dure sur la longueur. Pas de démobilisation de leur part.
Les contraintes de temps sont difficiles à tenir en raison des tâches données, de l’usage de l’outil numérique comme un outil de travail (il ne fait pas partie de leurs habitudes). Les tablettes servent à jouer ! On peut aussi travailler avec des tablettes.
Si on sort un élève du groupe, il est capable d’expliquer par lui-même sa démarche (vidéo) ; les élèves interrogés par leur professeur, sont ainsi capables de justifier leur travail. Le choix des modes de transport s’expliquait. Ce n’est pas toujours le cas ! On glisse vers une autonomie qui favorise la réflexion.
Tenir compte d’un travail de préparation pour qu’ils puissent analyser : leur professeur leur a expliqué ce qu’est le bilan carbone, le développement durable, etc.
Et puis, il y a une réelle plus-value qui n’est pas numérique : la transposition dans la vie de classe et la réutilisation de la démarche et de l’analyse sur d’autres sujets/domaines/problématiques.