22e édition des Rendez-vous de l’histoire (2019)

16 / 01 / 2020 | François Volpelier

En mettant à l’honneur notre voisin transalpin et en répondant au label « 500 ans de Renaissance (s) en Région Centre-Val de Loire », le festival s’inscrit dans le cycle commémoratif de la disparition de Léonard de Vinci et de la pose de la première pierre du château de Chambord, en 1519.

Toujours présidé par Jean Noël Jeanneney, le conseil scientifique se composait de la sorte :
Les anciens présidents : Maurice SARTRE, Michelle PERROT
Les spécialistes du thème 2019 : « L’Italie » :
Catherine VIRLOUVET, Francesca ALBERTI, Claire SOTINEL, Marc LAZAR, Marie-Anne
MATARD-BONUCCI, Florence ALAZARD, Sylvie LE CLECH
Les historiennes et historiens membres du Conseil scientifique pour un mandat de trois ans :
François-Xavier FAUVELLE, Patrick BOUCHERON, Joël CHANDELIER, Isabelle HEULLANT-DONAT, Guillaume CALAFAT, Johann CHAPOUTOT, Catherine BRICE, Pap N’DIAYE
Ont participé aux travaux du Conseil scientifique :
Pascal ORY, président du jury du Prix de la BD historique, Antoine de BAECQUE, conseiller spécial des RVH pour le cinéma et les représentants de certaines institutions partenaires qui les désignent à cet effet :Florence CHAIX, Christine LECUREUX, Benoist PIERRE, Jean GARRIGUES, Olivier GRENOUILLEAU, Jérôme GRONDEUX, Christelle JOUHANNEAU, Franck COLLARD, Bruno MODICA, Valérie HANNIN, Emmanuel LAURENTIN, Julien NEUTRES, Mileva STUPAR

Fidèle à ses habitudes les invités de prestige furent légions.
Le grand historien italien Carlo Ginzburg, spécialiste de la microhistoire, professeur émérite d’histoire moderne, UCLA / Scuola Normale Superiore de Pise pour la conférence inaugurale « L’ONDE ET LE DIAGRAMME : PEINDRE LA VIE (ET LA MORT) ».

Teresa Cremisi, présidente de l’édition 2019, qui clôtura cette édition par une conférence intitulée « MES DEUX PATRIES ».
Carlo Ossola philologue, historien, qui occupe la chaire de Littératures modernes de l’Europe néolatine au Collège de France et participa au grand entretien : « LES LEGS DE LA RENAISSANCE ITALIENNE A L’EUROPE ».
Andrea Marcolongo, journaliste et écrivaine italienne, présidente du salon du livre qui s’entretint sur son ouvrage « LA PART DU HEROS ».
Marco Bellochio, réalisateur et scénariste, président du cycle cinéma qui organisa une « MASTER CLASS ».
Laurent Berger, Secrétaire général de la CFDT, président de la Confédération européenne des syndicats (CES), qui dialogua lors de la table ronde « LE PROGRES SOCIAL EST-IL ENCORE POSSIBLE ? »

PROGRAMME COMPLET à télécharger.

Inédit cette année la création de LA CHAINE TELE DES RENDEZ-VOUS DE L’HISTOIRE.
Diffusée de façon éphémère, elle permettait de voir depuis chez soi une sélection de conférences et rencontres. Dispositif expérimental, cette initiative a vocation a perduré et ainsi élargir l’audience de l’événement à un public toujours plus nombreux.

En parallèle du salon du livre, plusieurs ouvrages ont été récompensés lors des remises de prix :
PRIX DU ROMAN HISTORIQUE : attribué à Xavier-Marie Bonnot pour Le Tombeau d’Apollinaire, chez Belfond, 2018.
GRAND PRIX DES RENDEZ-VOUS DE L’HISTOIRE DE BLOIS : décerné à Michael Lucken pour son ouvrage Le Japon grec. Culture et possession, paru chez Gallimard, 2019.
PRIX CHATEAU DE CHEVERNY DE LA BD HISTORIQUE pour Révolution (Liberté), Actes sud, 2019
PRIX AUGUSTIN-THIERRY EN HISTOIRE CONTEMPORAINE décerné à Manon Pignot pour L’Appel de la guerre : des adolescents au combat, chez Anamosa, 2019
PRIX DU NOIR HISTORIQUE qui distingue Fréderic Paulin pour La guerre est une ruse, paru chez Agullo, 2018

Si l’événement se déroule sur cinq jours, l’ouverture officielle des Rendez-vous de l’histoire eut lieu le vendredi 11 octobre à l’occasion des discours inauguraux, placés sous le signe de la diplomatie et de la construction européenne.

FRANCIS CHEVRIER, directeur du festival, a rappelé que le thème de l’Italie s’était naturellement imposé en cette année de commémoration des 500 ans de la mort de Léonard de Vinci et de la pose de la première pierre du château de Chambord. Il mettait ainsi l’accent sur la longue histoire que partage « nos deux peuples frères ».

FRANCIS PERUCHOT, président du conseil départemental du Loir et Cher, a souligné la nouveauté de ce thème consacré à l’histoire d’un pays, notre « sœur italienne », englobant toute sa culture, ses liens et interactions avec les autres États. Il conclut son propos par l’évocation de traits culturels et historiques qui font que
« l’Italie incarne une civilisation » et que le Loir et Cher fut la « toile de fond » de la Renaissance.

FRANCOIS BONNEAU, président de la région Centre Val de Loire, compléta le propos en rappelant la place prépondérante de l’histoire dans la construction européenne. Le thème de l’Italie s’inscrit ainsi dans cette démarche de connexion des cultures et d’une construction transfrontalière.

TERESA CASTALDO, ambassadrice d’Italie en France, affirma l’importance de la matière historique, dans une civilisation de l’immédiateté, afin de construire le futur. En décrivant les turpitudes de son pays, elle souligna le paradoxe de sa construction comme nation : « une civilisation ancienne mais un pays jeune ».

JEAN MICHEL BLANQUER, ministre de l’Éducation nationale, introduit son propos en présentant la recomposition de l’espace méditerranéen, 9 ans après le printemps arabe et l’instabilité qui en découle. De ce constat, s’affirme la nécessité d’un renforcement de la collaboration entre la France et l’Italie. Les travaux historiques communs entre les universités italiennes et celles du Val de Loire s’inscrivent, en conséquence, dans cette volonté de rapprochement.
Monsieur le Ministre brossa ensuite un tableau de la place de l’histoire dans le système scolaire français. Il fit remarquer que l’Humanisme italien est ainsi au cœur des savoirs scolaires, et se voit complété par l’« esprit logique » des Lumières « matrice du Risorgimiento ».

JEAN-NOEL JEANNENEY, président du Conseil scientifique conclut ce moment en évoquant Fernand Braudel et la nécessité de retrouver une histoire dans la longue durée face aux turpitudes du temps court. S’attardant sur la polémique suscitée par l’affiche de cette 22eme édition au sein du comité scientifique, il justifia ce choix en soulignant les héritages gréco-romains et judéo-chrétiens de l’Italie et de la France.
Il conclut en citant Benedetto Croce : « Toute histoire est contemporaine ».

Lors de la Conférence inaugurale : "L’ONDE ET LE DIAGRAMME (peindre la vie et la mort)", Carlo Ginzburg présenta un exercice intellectuel brillant portant sur les Essais de Michel de Montaigne. S’adressant essentiellement à un public très familier de l’écrivain, la conférence fut l’occasion d’assister à une démonstration d’érudition, mais parfois fastidieuse pour d’aucuns non-familiers avec le texte.
Aux croisements de l’Histoire, de l’herméneutique et de la philosophie, l’exposé questionnait les Essais d’un « Montaigne en mouvement » en s’inspirant du titre de l’ouvrage de Jean Starobinski (Montaigne en mouvement, Gallimard, 1993).
Par ce brillant exposé, émergeait l’idée que toute lecture de Montaigne pouvait être réalisée à plusieurs niveaux et que le vrai sens des Essais pouvait être caché.
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Exemplaire dit « de Bordeaux » des Essais de Michel de Montaigne, annoté de sa main.

A l’occasion de la table de ronde de l’Inspection général : "ROME : UNE VILLE DANS L’HISTOIRE (de l’Italie et du monde)" modérée par Olivier Grenouilleau, les intervenants ( Antonio Gonzales, Jean-Claude Maire-Vigueur, Cécile Troadec et Philippe Levillain) présentèrent l’évolution de la ville de Rome depuis l’Antiquité à nos jours, tant du point de vue architectural que politique et en faisant la part belle à la Papauté. Aux confins de la géo-histoire, la thématique du tourisme permit d’évoquer la notion d’espace vécu par les habitants.
Le premier thème abordé : « L’aspiration à l’universalité de Rome » questionna les notions de citoyenneté parallèlement aux conquêtes de la cité du Latium, la cité médiévale en tant que commune et enfin le pouvoir politique et territorial de la papauté.
La deuxième question débattue fut celle de l’existence ou non d’une romanité chez les habitants de la ville et les intervenants de se demander ce que signifie être romain. Depuis l’Antiquité, il existe une forte identité des habitants de la ville de Rome qui revendiquent les héritages anciens et ce encore aujourd’hui, dans un contexte de mondialisation des échanges et notamment de saturation de la ville par le tourisme.
Les conférenciers s’interrogèrent ensuite sur la fabrication de cette image de « ville monde » vouée à diriger. Ce processus de longue durée apparaît sous la République (ex : chez Tite Live) et voit les périodes successives marquées par une revendication de l’héritage antique à travers les projets architecturaux et d’aménagements. Aujourd’hui, la conscience d’une « ville monde » à la culture universelle est paradoxale. Rome demeure l’épicentre de l’Antiquité dans l’imaginaire international mais, face à un tourisme de foules, la romanité se diluerait.

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Exploitation pédagogique :
Collège : 6e : Rome du mythe à l’Histoire / Conquête, paix romaine et romanisation 5e :Transformations de l’Europe et ouverture sur le monde aux XVIe et XVIIe siècles.
4e : Les mobilités humaines transnationales (Le tourisme et ses espaces)
Lycée : Seconde : La Méditerranée antique : les empreintes grecques et romaines / Renaissance, Humanisme et réformes religieuses : les mutations de l’Europe

Le Colisée (source :https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Colisée.JPG)

La rencontre pédagogique "LES ITALIENS DANS L’EMPIRE DU MILIEU (12e-13e siècles)" était animée par monsieur Paul Stouder qui, dans une perspective d’histoire connectée et de construction d’une première forme de mondialisation, a dressé une description de la présence italienne en Chine, du Moyen-Age au 18e siècle. Le déroulé adopté fut chronologique, traitant successivement du Moyen-Age puis de la période moderne. Le propos fut illustré par les parcours de diverses personnalités : marchands, religieux et artistes.
A partir du 13eme siècle, les hommes italiens voyagent en Orient alors que précédemment seules les marchandises faisaient le voyage. Le contexte économique favorable de l’Occident médiéval du « Beau Moyen-Age » incite les marchands européens (ex : la famille Polo) à explorer de nouvelles voies économiques.
La période moderne du 16e au 18e siècle, après une rupture des contacts, voit un nouveau chapitre des relations entre l’Italie et la Chine s’ouvrir. L’expansion économique de l’Europe se double d’un développement du prosélytisme religieux, notamment des membres italiens de la Compagnie de Jésus. Puis au 17e siècle, l’empereur Kangxi entretient une correspondance avec Louis 14 auquel il demande l’envoi d’artistes et de savants. Ces derniers côtoient, parfois, au plus prêt le pouvoir impérial et favorisent les échanges culturels.

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Exploitation pédagogique :
Collège : 5e : Chrétientés et islam (VIe-XIIIe siècles), des mondes en contact / Transformations de l’Europe et ouverture sur le monde aux XVIe et XVIIe siècles
Lycée : La Méditerranée médiévale : espace d’échanges et de conflits à la croisée de trois civilisations

Caravane de Marco Polo, miniature d’Abraham Cresques extraite de L’Atlas catalan, vers 1375

La conférence / rencontre pédagogique "L’ITALIE MERIDONIALE, LA SICILE ET LE MONDE DE L’ISLAM (9e-12e siècles)" était animée par Annliese Nef qui rappela que cette question connaît aujourd’hui un regain de vigueur dans l’historiographie italienne. Elle présenta ses derniers travaux de recherche ainsi que ceux de Christophe Picard qui analysent les contacts politiques, militaire et commerciaux entre pays d’Islam et l’Italie du sud. Une large part du développement fut dédiée à la question de la place de la Sicile. Au cœur de cette Méditerranée, l’île constitue un espace d’expérimentations politiques et culturelles, avec l’émergence de la dynastie normande des Hauteville.

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Exploitation pédagogique :
Collège : 5e : Chrétientés et Islam (VIe-XIIIe siècles), des mondes en contact
Lycée : Seconde : La Méditerranée médiévale : espace d’échanges et de conflits à la croisée de trois civilisations.

Iles de la Méditerranée, extrait du Livre de Roger d’Al-Idrissi, 1154, Manuscrits de la BNF

La rencontre pédagogique "LA ROMANITE VUE PAR LES ROMAINS DE L’ANTIQUITE" était animée par Sylvie Pittia, professeure d’histoire romaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Christophe Marchand IA-IPRR d’histoire et géographie et Julien Ebersold, professeur en classe préparatoire aux grandes écoles.Cette conférence, riche en informations et questions fut l’occasion d’échanges entre universitaire et représentants de l’enseignement secondaire.

Arc de Germanicus, à Saintes, Source : Wikipédia

La réflexion menée conduisait à s’interroger sur la question de l’approche de la romanité dans les programmes scolaire et les possibilités didactiques de mise en application.
Madame Pittia a commenté des programmes et fiches Eduscol du cycle 3 au lycée, au prisme des dernières recherches historiques et du renouveau historiographique qui affecte les notions de romanité et romanisation.
La conférence s’est poursuivie par une lecture et analyse de la romanité à travers les programmes de l’enseignement secondaire, par monsieur Christophe Marchand IA-IPR d’histoire-géographie. Fut rappelée, en introduction, la nécessité de problématiser et de choisir des axes directeurs afin de faire comprendre aux élèves ce qu’est la matière historique.
En classe de 6eme, l’étude peut être menée autour de plusieurs éléments structurants :
 La distinction entre histoire, fiction et croyance.
 La confrontation de l’élève aux sources et traces de l’histoire.
 Une appréhension du temps historique.
En classe de Seconde, les élèves acquièrent des grands repères, en menant une réflexion sur les sources. Ils apprennent ce qu’est le raisonnement historique par une contextualisation des faits. A travers la Méditerranée antique : les empreintes grecques et romaines est montré comment Rome construit un empire territorial immense où s’opère un brassage des différents héritages culturels et religieux méditerranéens.
La proposition de transposition didactique de monsieur Julien Ebersold consiste en l’analyse, avec plusieurs approches de lecture, de l’arc routier de Germanicus à Saintes. Les objectifs consistant à :
 Lire les signes de la romanisation dans les paysages hérités du monde romain et dans les productions écrites, culturelles et artistiques romaines (lire et décrire)
 Rechercher comment et pourquoi des populations non-romaines ont acquis et intégré la citoyenneté. (Expliquer)
 Contextualiser, en ayant un point de vue tant du côté du centre que des périphéries.
 Développer l’esprit critique.

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Exploitation pédagogique :
Collège : 6e : Rome du mythe à l’Histoire / Conquête, paix romaine et romanisation Lycée : Seconde : La Méditerranée antique : les empreintes grecques et romaines 

La rencontre pédagogique « ENSEIGNER LA ROMANITE EN CLASSE DE SECONDE » était animée par Jonathan BOUHYER Professeur d’histoire et géographie, chargé d’enseignement à la faculté des Humanités de l’UCO d’Angers.

Sanctuaire de Mithra à Angers, source : Inrap.fr

Monsieur Bouhyer a présenté une séquence construite à partir de ses travaux de recherche dans le cadre de la rédaction de sa thèse qui porte sur le culte de Mithra à Angers. Les activités proposées ainsi que le corpus documentaire (sources primaires et outils numériques comme Omnesviae ou l’ INRAP) conduisent les élèves à :
 Une réflexion sur la notion de sources en histoire ancienne et la méthodologie d’analyse.
 Une étude du concept de la romanisation / romanité.
Afin de guider les élèves dans leur réflexion monsieur Bouhyer a choisi de réaliser une étude locale, en replaçant l’espace étudié dans l’ensemble de l’empire.
Les documents et le déroulé sont désormais consultables sur le site de l’Académie de Nantes.

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Exploitation pédagogique :
Collège : 6e : Rome du mythe à l’Histoire / Conquête, paix romaine et romanisation
Lycée : La Méditerranée antique : les empreintes grecques et romaines 

La rencontre pédagogique "PATRONNES, MECENES ET ARTISTES ITALIENNES DE LA RENAISSANCE (Italie France)" était animée par Véronique Garrigues et Cécile Béghin, toutes deux sont membres de l’association Ménmosyne, qui milite pour le développement de l’histoire des femmes et du genre.
L’intervention était centrée sur l’Histoire des arts, autour de trois thématiques successives : les artistes, les mécènes et les imprimeuses qui questionnent la notion de genre.

Portrait de Isabelle de Valois, par Sofonisba Anguissola, Kunsthistorisches Museum Wien

A travers la présentation de trois peintres féminines, trois destins exceptionnels sont introduits, alors que, généralement, les artistes femmes sont peu connues et que les programmes et manuels ont une approche essentiellement masculine.
Les intervenantes ont proposé d’exploiter les œuvres de Sofonisba Anguissola (1532-1625), Lavinia Fontana (1552-1614) et Artemisia Gentileschi (1593-1652), sous l’angle de l’originalité de leurs personnalités.
Les intervenantes ont ensuite questionné la notion de genre dans l’humanisme à la Renaissance, en étudiant notamment des correspondances et en travaillant sur leurs réseaux européens. Elles proposèrent ainsi de mettre en parallèle des parcours d’Érasme et Cassandra Fedele, une humaniste au cœur de l’Europe de la Renaissance qui est reconnue dans la « République des lettres ».
La rencontre pédagogique s’est ensuite poursuivie sur le thème des mécènes féminines et les relations qu’elle entretiennent avec les artistes, à l’ exemple d’Isabelle d’Este (1474-1539) qui eut grande difficulté à obtenir un portrait de Léonard de Vinci. En réalisant sa biographie contextualisé dans son époque, est exploitée une ressource numérique de la reconstitution de son « studiolo ».
La dernière thématique abordée fut celle du rôle des imprimeuses à travers l’exemple de Charlotte Guillard qui, dans l’univers du livre parisien, souligne les spécificités d’un métier soumis à des règles sexualisées et qui permet de travailler sur les localisations des activités intellectuelles.

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Exploitation pédagogique :
Collège : 5e : Transformations de l’Europe et ouverture sur le monde aux XVIe et XVIIe siècles.
Lycée : Seconde : Renaissance, Humanisme et réformes religieuses : les mutations de l’Europe.

Première page de La Vie de monseigneur sainct Hierosme de Louis Lasseré, Imprimé à Paris au Soleil d’Or, rue S[aint] Jacques, par Charlotte Guillard, veufve de feu Claude Chevallon. 1541. in-2°

La Rencontre pédagogique / atelier numérique « INVENTER UN SERIOUS GAME SUR LEONARD DE VINCI » était animée par quatre enseignants d’histoire-géographie : Frédéric Sauzeau, Jérémy Langlois, Coralie Jourdain et Julien Ferrand.
Autour d’une activité numérique ambitieuse, les quatre enseignants ont présenté les outils nécessaires à la conception d’un « jeux sérieux » et la mise en activité des élèves.
Le travail proposé sera explicité et pourra être testé à l’occasion du MOOC HG6, qui aura lieu au mois de janvier.

Exploitation pédagogique :
Collège : 5e : Transformations de l’Europe et ouverture sur le monde aux XVIe et XVIIe siècles.
Lycée : Seconde : Renaissance, Humanisme et réformes religieuses : les mutations de l’Europe.